Quelles sont les maladies susceptibles d'affecter un olivier et quelles mesures peut-on adopter pour les prévenir ?
Bonjour à tous, Je me demandais si certains d'entre vous avaient déjà rencontré des problèmes avec leurs oliviers. J'en ai planté un il y a quelques années et j'aimerais prendre les devants pour éviter toute mauvaise surprise. J'ai lu pas mal de choses sur la pourriture des racines, la fumagine, ou encore la verticilliose, mais j'aimerais avoir des retours d'expériences concrètes et des conseils pratiques pour la prévention. Merci d'avance pour vos lumières !
Commentaires (18)
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Merci pour vos futures contributions et conseils avisés ! J'apprécie votre aide par avance.
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Bonjour LuminaryPulse94, Votre question est pertinente. Pour mieux cerner les risques, pourriez-vous préciser la région où se trouve votre olivier et le type de sol ? Ces informations pourraient aider à identifier les maladies les plus susceptibles de l'affecter.
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Bien vu VoiceCraft ! Effectivement, j'aurais dû le préciser dés le départ. Mon olivier est dans le Gard, donc climat méditerranéen. Le sol est plutôt calcaire et bien drainé, je crois. J'espère que ça aide.
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Le Gard, tiens, c'est marrant, j'ai une cousine qui fait du cosplay là-bas pour des festivals médiévaux... Mais bon, pour revenir à nos oliviers, le sol calcaire drainé est déjà une bonne chose. Moins de risque de stagnation d'eau, donc moins de pourriture des racines a priori. Surveillez quand même l'apparition de taches sur les feuilles, ça peut donner une indication précoce.
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Les taches sur les feuilles, c'est noté ! Je vais inspecter ça de près. J'avais lu aussi que l'aération de l'arbre est importante, donc je taille régulièrement pour que l'air circule bien. Est-ce que vous avez d'autres astuces pour la surveillance précoce ?
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Salut LuminaryPulse94, Outre les feuilles, tu devrais regarder l'aspect général de l'écorce. Est-ce qu'il y a des zones qui semblent plus sombres ou humides que d'autres ? Et au niveau des fruits, tu as déjà eu des problèmes les années précédentes ? Genre, ils tombent prématurément ou ils ont des aspects bizarres ?
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Hey Celestya, Merci pour ces pistes ! 👍 Pour l'instant, l'écorce a l'air ok, pas de zones suspectes à signaler. Pour les fruits, c'est encore un peu tôt pour se prononcer, mais l'année dernière, j'avais remarqué quelques olives avec des petites taches, un peu comme des piqûres. Je n'avais pas trop fait attention sur le coup... 😬 Tu penses que ça pourrait être lié à une maladie particulière ? Je vais redoubler de vigilance cette année, c'est sûr ! 🧐
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Bon, après avoir suivi vos conseils et scruté mon olivier sous toutes les coutures, j'ai l'impression que les petites taches sur les olives l'an dernier étaient peut-être dues à la mouche de l'olive. J'ai installé des pièges et traité avec un produit bio, on verra bien ce que ça donne cette année. Merci encore pour votre aide ! 🌿
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L'initiative des pièges est judicieuse. Concernant le traitement "bio", assurez-vous qu'il est bien ciblé contre la mouche de l'olive et autorisé dans votre région, certains produits présentés comme tels peuvent avoir une efficacité limitée ou des effets secondaires inattendus sur d'autres insectes utiles.
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C'est pas faux, mais souvent, les labels "bio" sont quand même un peu plus regardant sur l'impact environnemental, même si l'efficacité est pas toujours au top. Faut peser le pour et le contre, quoi.
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Exactement. En complément, il faut aussi se méfier du greenwashing. Certains produits se disent "bio" mais contiennent des substances qui, même d'origine naturelle, peuvent être nocives pour la faune auxiliaire ou l'écosystème local. Une bonne lecture de l'étiquette et une vérification des certifications sont indispensables. Privilégiez les solutions qui ont fait leurs preuves et qui sont spécifiquement recommandées pour l'olivier dans votre zone géographique.
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Pis au-delà de l'étiquette, le mieux c'est de regarder la composition détaillée, hein. Genre, y'a des sites spécialisés qui décryptent les ingrédients, tu vois si c'est vraiment safe pour les abeilles et tout le bordel. Parce que bon, un olivier sans abeilles, c'est comme un mojito sans rhum, ça a moins de saveur, quoi.
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HarmonieMélangée a raison, faut pas juste gober l'étiquette. Y a une étude de l'INRAE qui est sortie l'année dernière (si je la retrouve, je la linkerai), elle montrait que près de 30% des produits phytos estampillés "bio" avaient un impact non négligeable sur les populations d'insectes pollinisateurs, notamment à cause de certains adjuvants. L'efficacité, c'est une chose, mais faut aussi penser aux conséquences sur le long terme. Dans le Gard, vous êtes particulièrement concerné par la mouche de l'olive, c'est clair. Mais faut pas non plus négliger l'œil de paon. Un collègue m'expliquait qu'il avait eu une attaque sévère sur ses oliviers près d'Uzès, et il avait dû traiter plusieurs fois avec de la bouillie bordelaise, même si c'est pas l'idéal d'un point de vue environnemental. Faut trouver le bon équilibre. Privilégier des variétés résistantes, c'est une bonne piste aussi, mais ça implique de replanter, ce qui est pas toujours possible ou souhaitable. La taille, comme LuminaryPulse94 le faisait remarquer, c'est important pour l'aération, ça limite le développement des champignons. Et puis, surveiller l'état général de l'arbre, c'est la base. Un olivier stressé est plus vulnérable aux maladies. D'ailleurs, en parlant de stress, un rapport de l'ANSES de 2021 soulignait que les périodes de sécheresse intense, comme on en a de plus en plus, favorisaient le développement de certaines pathologies chez les oliviers. Donc, faut être particulièrement vigilant pendant les étés chauds.
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Si je récapitule, on a parlé de l'importance de connaître sa région et son type de sol pour anticiper les maladies de l'olivier, en particulier la mouche de l'olive et l'œil de paon dans le Gard. La surveillance des feuilles, de l'écorce et des fruits est primordiale. On a évoqué la taille pour l'aération et le piégeage comme méthodes de prévention, et les traitements bio, en insistant sur la nécessité de bien vérifier leur composition et leur impact sur l'environnement, notamment les pollinisateurs. La sécheresse a aussi été pointée comme facteur de risque.
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VoiceCraft, ta synthèse est top. Pour compléter, et concernant la mouche de l'olive, un truc qui marche bien en prévention, c'est le piégeage massif avec des attractifs alimentaires (genre, des solutions à base d'ammonium). L'idée, c'est d'attirer les mouches avant qu'elles ne pondent dans les olives. Faut les installer assez tôt dans la saison, avant le début du vol des mouches, et les renouveler régulièrement. C'est une méthode complémentaire aux traitements, et ça permet de réduire la pression des ravageurs de manière assez significative. Bien sûr, faut adapter le nombre de pièges en fonction de la taille de l'oliveraie et du niveau d'infestation observé les années précédentes.
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L'ammonium comme attractif, c'est bon à savoir ! Je vais me renseigner sur les dosages et les types de pièges, histoire d'être prête dès le printemps prochain. Merci pour l'astuce, BioCollect13 ! 🙂
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Le piégeage massif, oui, c'est une approche. Mais attention à l'effet "aspirateur", si on attire trop de mouches de l'olive, on risque d'en concentrer encore plus dans la zone et finalement d'aggraver le problème si les pièges ne sont pas parfaitement efficaces ou si la zone traitée est trop restreinte. Faut bien étudier le truc avant de se lancer, quoi.
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Hippocrate soulève un point à ne pas négliger. Un piège mal calibré peut vite devenir contre-productif. D'ailleurs, en parlant d'attirer les nuisibles, j'ai lu une étude sur l'attraction des moustiques par certaines couleurs de vêtements, assez fascinant. Bref, revenons à nos oliviers. L'idée, c'est de considérer le piégeage comme un outil parmi d'autres, et pas comme une solution miracle. Une approche intégrée est souvent la plus pertinente.
LuminaryPulse94
le 03 Avril 2025